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Balade à Vezin - 7,8 km
Description
Attention ! Suite aux intempéries, le chemin i3 a dû être temporairement fermé pour des raisons de sécurité : une déviation est possible en continuant sur la rue des Priesses et sur la rue du Baty-Driane pour rejoindre la suite de la randonnée sur la rue Brichebo
Le nom de Vezin serait issu du mot gallo-romain viciniu signifiant hameau, lui-même dérivé du mot latin vicus signifiant village. Rien d’étonnant donc pour un village formé par 5 hameaux : Vezin, Somme, Sclaigneaux, Houssoy et Ville-en-Warêt !
Carte d’identité
Localisation : rive gauche de la Meuse
Nombre d’habitants : 2.356
Nom des habitants : Vezinois, -oises
Description
L’une des particularités de Vezin, est la présence de deux églises sur son territoire : l’église Saint-Martin et l’église de Saints-Pierre et Paul, que vous croisez sur votre parcours. Cette caractéristique s’explique par les deux paroisses qui cohabitent au sein du même village : les paroisses de Vezin et de Ville-en-Warêt.
Difficile aussi d’évoquer Vezin sans aborder l’exploitation de l’oligiste, qui constitue la principale activité économique du village et emploie jusqu’à plusieurs centaines d’ouvriers. Cet oxyde naturel de fer est présent dans de petits puits et des galeries à flanc de coteaux : à Vezin, l’exploitation des mines de fer débute vers 1750 et se poursuit jusqu’au début du 20ème siècle, époque à laquelle les derniers puits vezinois sont remblayés.
Sur votre balade, vous croiserez d’ailleurs de nombreux éléments du paysage rappellant ce passé minier.
La chapelle Sainte-Barbe se trouve à proximité de l’ancien site d’exploitation de la minière du Bois des Maçons dont le puits fut creusé au 19ème siècle pour atteindre une profondeur de 205 mètres. Tous les jours, lorsqu'ils entraient dans la mine par la galerie toute proche, les mineurs invoquaient Barbe, la patronne de tous ceux exposés au danger des flammes de par leur profession, pour sa protection. Après leur journée de travail, en signe de remerciement, ils déposaient à ses pieds le reste de la chandelle à la lueur de laquelle ils avaient œuvré.
Le puits de Bâty-Driane faisait partie de la mine de Vezin-Brichebo. Le 26 septembre 1883, un incendie se déclare dans une des galeries et provoque la mort de 21 jeunes ouvriers. Un monument à leur mémoire a été érigé à l’initiative de la jeunesse de Ville-en-Warêt.
Comme en témoigne le Moulin Brichebo, présent à Vezin depuis le Moyen Âge, la meunerie est une autre activité économique importante à Vezin. Ici, il s’agissait d’un moulin à aube utilisé pour moudre le grain. De ses propriétaires, on retient deux grands noms : la famille de Salmier au 16ème siècle et la famille Maquet qui donne au moulin son deuxième patronyme au 19ème siècle.
Le coup de cœur de l'équipe
L’aspect médiéval de la « Tour Carrée » de la ferme de Houssoy : ancien siège d’une seigneurie et datée de la 1ère moitié du 14ème siècle, elle ressemble à un décor de film !
Le saviez-vous ?
À l’initiative de l’association locale « Vezinons Ensemble », la chapelle Sainte-Barbe, dédiée à la patronne des mineurs et des carriers, a récemment été rénovée. Surmontée d'un toit en forme de petit clocher entouré de 4 clochetons, elle rappellerait la forme de la tour dans laquelle fut enfermée Barbe.
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Informations techniques
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours
Aire de jeux de Vezin - Complexe sportif
Galaxy Chara
Galopeur
La Citadelle
Soucoupe volante rouge/jaune
Aire de jeux de Vezin - L.A. rue de Leuze
Balancelle
2 bancs
Fleur jaune
Mombasa
Moulin Brichebo
Le moulin Brichebo (ou Maquet) était un moulin à aube utilisé pour moudre le grain. L’existence d’un moulin sur le site est attestée depuis le Moyen Âge. À cette époque, le meunier des lieux payait une redevance au Comte de Namur. En 1599, le moulin fut vendu à Messire Nicolas de Salmier, seigneur de Melroy. Il entre dans la famille Maquet en 1872 pour y rester plus dun siècle.
Chapelle Sainte-Barbe
La petite chapelle érigée le long de la Rue de Marche-les-Dames à Ville-en-Waret est dédiée à Sainte-Barbe. Martyre des débuts du Christianisme, Barbe est invoquée contre la foudre, le tonnerre et les incendies. C’est aussi la patronne de tous ceux qui, par leur métier, sont exposés au péril des flammes : les mineurs, les pompiers, les artilleurs, les artificiers, les armuriers, mais aussi les couvreurs, les maçons, les charpentiers et les carriers.
Il n’est donc pas étonnant qu’en 1853, dans un village où l’exploitation de mines de fer est en plein essor, l’une des sociétés exploitantes, la Société Marcinelle et Couillet, finance la construction d’une chapelle à Sainte Barbe. Le travail dans la mine est un travail périlleux. Aucune assurance ne couvre les accidents et aucune pension n’est versée aux invalides. Lorsqu’ils entraient dans la mine par la galerie toute proche, les mineurs s’en remettaient à leur sainte patronne. Quand ils ressortaient après leur journée de travail, en signe de remerciement, ils ne manquaient jamais de déposer à ses pieds le reste de la chandelle à la lueur de laquelle ils avaient œuvré.
Construite en pierre, en brique et ornée de mâchefers (déchets solides provenant de la combustion de la houille), la chapelle est surmontée d’un toit caractéristique en forme de petit clocher entouré de 4 clochetons. Cette chapelle, haute de 4 mètres, rappellerait la forme de la tour dans laquelle fut enfermée Barbe.
Eglise Saint-Pierre de Ville-en-Waret
L’église Saints-Pierre-et-Paul de Ville-en-Waret est visible de loin et caractérise le hameau. Cet imposant édifice est daté de 1861 et répond au style néoclassique. Vous observerez d’ailleurs le millésime qui atteste cette datation au-dessus de la porte d’entrée.
L’intérieur de l’édifice renferme plusieurs éléments de mobilier d’époque : des statues, une chaire de vérité et des autels en bois.
Le saviez-vous ?
L’église de Ville-en-Waret abrite également un remarquable bénitier en calcaire du 16ème siècle. Décoré de têtes d’anges, ce dernier est utilisé comme fonts baptismaux.
Ferme de Houssoy et son imposante « Tour Carrée »
Ancien siège d’une seigneurie foncière revendue au 16ème siècle par Jean de Houssoy à la famille de Salmier, la ferme est exploitée depuis 1929 par la famille d’Ans.
Située sur la gauche du corps de logis, la tour domine le paysage.
Ce donjon, puissante masse carrée munie de murs de plus d’un mètre d’épaisseur, est bâti en moellons de grès ferrugineux, matériau trouvé sur place. À quatre niveaux, elle était autrefois surmontée d’un toit d’ardoises. Elle est percée de plusieurs petites fenêtres carrées cantonnées de pierres de taille et ouverte par une porte en plein cintre. La tour carrée, ainsi que la ferme et ses fortifications, ont servi de protection aux habitants de Houssoy au Moyen Âge.